No pain. The world is a wonderful whisper for those who can listen, if necessary in silence.

20081104

ryan


E' da un po' di tempo che sto cercando di scovare da qualche parte la traduzione di un articolo (ma forse sono due) pubblicato da Le Monde Diplomatique e quindi tradotto da Il Manifesto. Non lo trovo, per cui per il momento vi dovrete accontentare di questo, in francese. Il succo è che Ryanair in pratica è fortemente aiutata dai "piccoli" aeroporti, dove decide di far base, aiuti che vengono ovviamente dalle amministrazioni o dagli enti locali che intendono sviluppare il turismo. Tutto ciò "droga" il mercato e permette a Ryanair di praticare le tariffe che pratica.

Non solo. Manca la parte di inchiesta dove si mettono in luce le condizioni dei lavoratori, non certo ai livelli dei colleghi di altre compagnie. Ovviamente Easyjet è più o meno nelle stesse condizioni. A questo proposito, leggetevi le dichiarazioni di Colaninno a proposito dell'assunzione (eventuale) di piloti Ryanair in sostituzione a chi rifiuterà l'accordo proposto dalla CAI nell'affaire Alitalia; ma leggete attentamente anche quelle del presidente dell'Unione Piloti Massimo Notaro sulla "validità" dei piloti Ryanair, il tutto qui.


Dico questo, anzi, copio/incollo, per amore della verità e per fare una riflessione. Io stesso ho dato a Ryanair della "santa" per averci cambiato la vita con le sue tariffe. Però certe cose è bene non ignorarle.


Ecco l'articolo. Continuo a cercare, comunque.



BELGIQUETrès chères compagnies low cost
Quand Ryanair ouvre cinq nouvelles lignes depuis l’aéroport wallon de Charleroi, c’est
Strasbourg qui trinque et les contribuables qui paient. Enquête sur une compagnie dont
la venue se monnaie à coups de millions d’euros.
Début décembre, la compagnie à bas coût Ryanair ouvrait cinq nouvelles destinations au départ de Charleroi : Bergerac, Perpignan, Limoges, Porto et Saragosse. Ce nouvel essor est aussi l’occasion de rappeler que le transporteur irlandais a été récemment condamné à rembourser à la même région wallonne 2,5 millions d’euros d’aides européennes indûment perçues. Toutefois, ces nouvelles lignes sonnent le glas de tous les vols de la compagnie irlandaise vers Londres-
Stansted, ce qui pourrait peser lourd en termes d’emploi… notamment à Strasbourg, Londres
étant la seule destination de Ryanair au départ de l’aéroport d’Entzheim. L’Alsace voit donc
s’envoler l’oiseau irlandais au moment précis où la chambre régionale des comptes s’inquiétait des sommes importantes versées au transporteur. Coïncidence ?
De plus en plus de voix s’élèvent, en Belgique comme en France, pour dénoncer la façon dont les
collectivités locales sont “contraintes” de dérouler le tapis rouge pour accueillir les vols de la
compagnie low cost sur les aéroports régionaux. Les exigences de Ryanair constituent, en effet,
une première dans le trafic aérien : des contrats de cinq ou dix ans résiliables unilatéralement par la compagnie, sans préavis ni indemnité, par lesquels les collectivités locales s’engagent à la faire bénéficier d’avantages financiers parfois vus comme des subventions déguisées. Le montage le plus courant est le “plan média” : les aides obtenues étant converties en publicités sur les sites
web et autres espaces que possède Ryanair et valorisées (très cher) via sa filiale Airport Marketing Services. L’exemple de l’aéroport de Strasbourg a été épinglé par la chambre régionale des comptes de la Région Alsace ; un rapport cite une garantie contractuelle de 492 000 euros par an concédée en 2002 par la chambre de commerce et d’industrie de Strasbourg à Ryanair pour chaque nouvelle ligne journalière ouverte au départ de l’aéroport alsacien. Montant en contrepartie duquel la compagnie s’engageait à réaliser un plan de promotion de l’Alsace et de Strasbourg sur son site Internet et d’autres supports. Le tribunal administratif de Strasbourg a estimé que le plan marketing offert par Ryanair ne couvrait pas ces montants et que les “aides” ainsi accordées sont en réalité des “aides d’Etat”. Autrement dit, c’est le contribuable qui paie pour que les compagnies low cost puissent rentabiliser leur activité tout en pratiquant un dumping sur les prix.


La libre concurrence, c’est surtout pour les autres !

A l’aéroport de Charleroi, on affirme que l’exploitation de l’infrastructure par Ryanair ne souffre
d’aucune distorsion de concurrence, un domaine “bien trop sensible” pour qu’on prenne le moindre risque à cet égard, nous dit-on à la Sowaer (Société wallonne des aéroports). Reste que le plan d’investissement de la Sowaer pour la période 2002-2020 à Charleroi s’élève à quelque 175 millions d’euros de fonds publics, au bénéfice presque exclusif de Ryanair. On note à cet égard l’extrême difficulté qu’ont d’autres compagnies à ouvrir des lignes au départ de Charleroi, face aux réticences actives de la compagnie irlandaise. Jusqu’ici, seule la compagnie hongroise Wizzair est parvenue à s’y implanter, pour des destinations non couvertes par l’irlandais – qui se dit pourtant grand défenseur de la libre concurrence… C’est que le business semble juteux : la stratégie qui consiste à s’implanter sur des aéroports régionaux en utilisant l’argument du développement local pour débloquer des aides a fait ses preuves. Mises bout à bout, ces subventions, sur lesquelles la Commission européenne tente actuellement de légiférer, pèsent lourd dans les centaines de millions d’euros de bénéfice net dégagés par l’entreprise.
Un rapport de la chambre régionale des comptes de Bretagne indique que la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Saint-Malo a accordé à Ryanair, pour sa présence sur l’aéroport local (Dinard), des avantages divers pour un montant de 658 000 euros pour 2003, 834 000 euros pour 2005 et 1,143 million d’euros pour 2005. Pour quel retour sur investissement ? L’aéroport reste déficitaire et Ryanair n’emploie pas un seul salarié à Dinard. Les hôtesses au sol, les agents de sécurité et les préposés aux bagages sont tous des salariés de la CCI. Il en va de même à Charleroi, à cette différence près qu’avec quatre avions basés sur place un contingent permanent d’une centaine de salariés de Ryanair travaille et vit dans la région. Nul doute que la France, où la Cour des comptes s’intéresse de près à la question, s’apprête à connaître quelques réajustements dans le financement des aéroports régionaux fréquentés par Ryanair.

Yves Kengen
Luxemburger Wort
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Dello stesso autore, interessante anche questo articolo. Creare la domanda per giustificare l'offerta....mica male.

2 commenti:

Anonimo ha detto...

non hai visto la puntata Report sugli aereporti di un po' di tempo fa? C'è stato un servizio molto chiaro a riguardo. Inoltre vogliamo parlare del cambio/snellimento delle procedure che ha causato tutti gli atterraggi di emergenza degli ultimi tempi? io al momento non viaggio con ryanair

jumbolo ha detto...

non l'ho vista. però sullo snellimento delle procedure ho dei dubbi al riguardo. vorrei sentire il parere di un esperto, tipo angelo.
è interessante leggere la rubrichetta del pilota che c'è su Viaggi di Repubblica, e mi pare che a livello di snellimento non sia "cambiato" granchè con le low cost, se si esclude il fatto che si mangia meno a bordo e si fanno solo voli a corto raggio per cui l'aereo in pratica non viene pulito all'interno.

ho però notato che al rientro da berlino (con easyjet) mentre veniva effettuato lo sbarco e successivamente l'imbarco, c'era un tubo attaccato all'ala dell'aereo. non sono sicuro fosse carburante, non sono abbastanza esperto. siccome ho letto che il rifornimento mentre si fa l'imbarco si può fare ma solo con la presenza dei pompieri e di altre norme aggiuntive di sicurezza, e pompieri non ne ho visti, come ho detto ho dei dubbi al riguardo.